Éléments du travail de recherche (mémoire ou thèse)
Pages liminaires
Il s’agit de feuilles blanches sans texte, placées au début et à la fin du document dans le but de protéger la première et la dernière page de texte. Si le document est relié, ces feuilles permettent de séparer les pages de texte des pages de couverture.
Le texte doit y être centré et en lettres majuscules. Il doit comporter les éléments suivants : le nom de l’université, le titre exact de la recherche, la nature du travail (mémoire, thèse, rapport) et le nom du programme, le nom complet de l’auteure ou de l’auteur, le mois et l’année du dépôt.
Les remerciements sont optionnels. Ils constituent un témoignage de reconnaissance qui s’adresse aux personnes ou aux organismes dont on désire souligner la nature de la contribution à la réalisation du travail de recherche.
La dédicace est optionnelle. Elle rend hommage à une ou plusieurs personnes en quelques phrases. Elle se place sur la partie supérieure droite de la page qui lui est entièrement dédiée.
L’avant-propos est optionnel. Il inclut les raisons qui ont motivé le choix du sujet étudié, le ou les buts poursuivis, l’ampleur et les limites du travail ainsi que les principales difficultés rencontrées. L’avant-propos peut être combiné aux remerciements.
Il s’agit de la liste des différentes parties du document, avec leurs titres, leurs sous-titres et leur pagination respective. Elle sert à présenter le plan du travail de recherche et à s’y orienter facilement.
Une figure peut être une illustration, un graphique, un schéma, une photographie, etc. Si le travail de recherche en contient, il faut en dresser une liste qui comporte les éléments suivants : figure, le numéro séquentiel (ex : Figure 1.1), le titre non abrégé et le numéro de page où la figure est située .
S’il y a des tableaux dans le document, on doit en faire une liste avec les éléments suivants : Tableau, le numéro séquentiel (le premier chiffre correspondant au chapitre dans lequel se retrouve le tableau, et la décimale en fonction de l’ordre de succession dans le chapitre, ex. : Tableau 1.1), suivi du titre du tableau non abrégé et du numéro de page où le tableau est situé. S’il y a peu de figures et peu de tableaux, on peut mettre les deux listes sur la même page.
La première fois qu’un énoncé est utilisé, on l’inscrit au long, suivi de l’abréviation entre parenthèses.
Si dans le document on recourt couramment à un certain nombre d’abréviations, il est d’usage de fournir une liste explicative dans les pages liminaires pour renseigner le lecteur sur leur signification. On inscrit l’abréviation, le sigle ou l’acronyme accompagné de l’expression correspondante.
Exemples :
NIP : Numéro d’identification personnelle
APA : American Psychological Association
Si le texte contient peu d’abréviations, il n’est pas nécessaire d’en dresser une liste.
Exemple :
Université du Québec à Montréal (UQAM)
Cette liste peut comprendre des symboles de grandeurs et d’unités de mesure, par exemple ceux du Système international d’unités (SI).
Le résumé présente les éléments suivants :
- le but de la recherche
- la nature de la recherche
- l’envergure de la recherche
- les sujets traités
- les questions de recherche ou les hypothèses de travail et les méthodes utilisées
- les principaux résultats
- les conclusions
Il compte environ 300 mots dans le cas du mémoire et de 600 à 700 mots dans celui de la thèse. Afin de faciliter le repérage des mémoires et des thèses dans les catalogues des bibliothèques, dans les bases de données ou dans tout autre outil de recherche, 4 à 5 mots-clés sont ajoutés à la fin du résumé.
Dans le cas où l’étudiante ou l’étudiant a eu l’autorisation de rédiger son travail dans une autre langue que le français, un résumé ainsi que le titre du travail, tous les deux en français, doivent accompagner le texte.
Aussi, pour assurer une plus grande visibilité et accroître le repérage des mémoires et des thèses dans les bases de données internationales ou sur le Web, il est suggéré d’inclure un titre, un résumé et des mots-clés en anglais.
Corps du document
Elle comporte en général les points suivants :
- le sujet de la recherche, en précisant l’envergure et les limites
- l’état de la question ainsi que le problème éventuel à résoudre qui en découle
- les objectifs à atteindre
- la méthode utilisée
- la démarche adoptée
- la structure du document
Le développement est normalement divisé en chapitres; ceux-ci varient selon le type de travail de recherche, les domaines et les facultés ou écoles. Il est recommandé de consulter la directrice ou le directeur du mémoire ou de la thèse ainsi que les ouvrages de méthodologie à ce sujet.
À titre d’exemple, on peut prendre en considération les éléments suivants : la problématique, le cadre théorique, la méthodologie, les résultats et l’analyse des résultats, ainsi que la discussion des résultats.
La conclusion constitue un résumé et un bilan du travail. Elle peut comporter les éléments suivants :
- le but
- la nature et l’envergure du travail
- les sujets traités
- les problèmes à résoudre
- les objectifs fixés
- les méthodes utilisées
- la démarche adoptée
- les résultats les plus saillants
- les limites et les conclusions
- les recommandations et les pistes de recherche
Autres parties
Les annexes sont les documents de référence ou explicatifs placés à la fin de l’exposé principal en complément d’information. Elles peuvent comprendre des tableaux, des commentaires, des figures ou tout autre renseignement complémentaire. Chaque annexe comporte un titre précédé du mot Annexe et de sa lettre d’identification en majuscules. Les annexes sont préalablement annoncées dans le corps du document comme suit : (voir Annexe A ).
Ce terme désigne un ensemble de pièces supplémentaires placées à la fin du document, considérées pertinentes, mais non essentielles au travail de recherche.
Les appendices se placent après les annexes mais avant la bibliographie. Chacun commence par une page de titre avec le mot APPENDICE suivi de sa lettre d’identification (A, B, etc.) en majuscules.
Le document doit comporter une liste des références ou une bibliographie.
La liste des références désigne les références aux œuvres (un article, un livre, une vidéo, etc.) et aux auteurs cités dans le texte du document. Cette liste doit être présentée par ordre alphabétique du nom de l’auteur. Quand plusieurs œuvres d’un même auteur sont citées, les présenter par ordre chronologique. Si des œuvres citées d’un même auteur sont parues la même année, les présenter par ordre alphabétique du titre et y ajouter les lettres a, b, c,… après l’année : (2010a).
La bibliographie se distingue de la liste des références par le fait qu’elle englobe également les sources pertinentes (livres, articles, documents audiovisuels et électroniques, etc.) qui ne sont pas mentionnées dans le texte. Selon la culture disciplinaire, ces sources peuvent être présentées par ordre alphabétique d’auteur, par thème ou par catégorie de document (p. ex. : webographie, pour les sources tirées d’Internet; médiagraphie, pour une liste constituée d’ouvrages imprimés, électroniques et virtuels, etc.)
Si nécessaire, on peut joindre un glossaire qui dressera la liste alphabétique des mots spécialisés ou peu usités avec leur définition afin d’en améliorer la compréhension. L’emplacement peut être dans les pages liminaires (après la table des matières et les listes de figures et tableaux) ou à la fin de votre document selon ce qui sera le plus pertinent.
Placé à la fin de l’ouvrage, l’index est un outil de recherche optionnel. Il revêt la forme d’une liste alphabétique des termes significatifs, des sujets traités et des noms propres cités dans le document. Ces termes sont accompagnés des références (numéros de page, de paragraphe, etc.) permettant de les repérer rapidement.